La petite chronique de Damien #9 : Handicap en vacances ?

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J'ai pu obtenir une semaine de vacances et rejoindre ma famille pour passer des fêtes de fin d'année chaleureuses. Les vacances sont importantes, elles permettent une coupure dans nos projets professionnels en cours. Les fêtes sont l'occasion de retrouver les membres de sa famille et les amis pour clore un nouveau chapitre comme chaque année. Mais malgré la frivolité des fêtes et le repos apporté par les vacances, qu'en est-il du handicap ?

 

Le handicap n'est pas si docile et ne se courbe pas à nos agendas. Il n'en fait qu'à sa tête jusqu'à gâcher certains moments censés être joyeux. Il ne s'anticipe pas mais il se gère au quotidien à le moduler pour devenir une énergie positive. Il s'adoucit et nous offre des rares moments d'oxygène dont il faut savoir profiter. Physiquement, on peut se sentir contraint dans ce corps ou des améliorations viendront nous soulager et nous sentir libres. Mais nous avons encore une carte à jouer dans l'aspect psychologique : savoir endurer les conséquences du handicap.

La fatigue à compenser les incapacités nous font croire que nous sommes fragiles. Qu'un coup de plus nous briserait, à nous rendre frileux quant à faire plus d'efforts. La vérité est qu'on est toujours capable de plus, de faire autrement. Emprunter des méthodes personnalisées ou demander une aide ponctuelle, telles sont nos habitudes. Peu importe les efforts que nous faisons pour surpasser le handicap, les gens nous rappelleront toujours notre condition. Que cela soit par des sourires ou des fixations du regard, le résultat est le même.

« Ce sont les deux faces d'une même médaille. Pile, tu es misérable, je te plains ; face, tu es un héros, je t'admire. Mais dans les deux cas je ne te vois pas comme tu es, comme nous sommes tous... sur la tranche. » Elisa Rojas 

Le handicap peut devenir vivable ou un véritable cauchemar suivant plusieurs circonstances : la marge de manœuvre que t'accorde la maladie, l'accessibilité, la marge de manœuvre que tu t'accordes et le comportement d'autrui. Un élément manque à cette équation et les difficultés commencent rendant le tout plutôt aléatoire. Les vacances existent mais ne les attendez pas pour vivre votre vie. 

En ce début d'année 2018, je souhaite à tous les lecteurs de cette chronique mes meilleurs vœux et tous les bons sentiments qui les accompagnent.

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Damien

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